It was beautiful

Si ce n’était ni de la voix, ni de la guitare, ni des chansons, toutes incertaines et monotones, alors d’où venait la messe et les larmes? De ses infimes courbettes de vieux petit rat de l’opéra? Elle était bouleversante à raconter tant d’histoires en si peu de temps, à savoir honorer William Blake, scientifiques du Cern et Standing Rock tout à la fois, à penser à commencer par la fin d’un simple « it was beautiful », à savoir, enfin, incarner la mère sans autorité, la star sans paillettes, l’icône sans autre église que la nostalgie d’un summer of love cinquantenaire qu’on oubliera.